mercredi 9 janvier 2008

Le Voyage en Arménie, de Robert Guédiguian

J’aimerai un jour filmer mon pays comme Guédiguian le fait. Il en englobe toutes les réalités ; les belles comme les moins belles, celles qu’on aimerait ne pas avoir à montrer. Les histoires sur son pays, les croyances qui le régissent, sa jeunesse, tout ce qui le représente et le reflète – plus ou moins bien, plus ou moins fidèlement. Le révélateur de ce pays, c’est Anna. Anna qui retourne dans le pays de son père – dont elle ne connaît pas la langue parce qu’il préférait qu’elle apprenne la médecine et qu’elle brille en France… Anna qui se découvre une nouvelle famille, un nouveau Heimat, des gens qui lui ressemblent et auxquels elle veut ressembler, des gens qui vivent une autre réalité et qui encensent la France, comme un eldorado, alors qu’elle – à contre-courant – a fait de l’Arménie son Eldorado… toute ressemblance avec une personne existante serait trèèèèèèèèèèèèèèès fortuite…

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